Au cours de la dernière décennie, les progrès rapides de l’IA, notamment dans le domaine de l’apprentissage automatique, ont ouvert de nouveaux champs à l’automatisation : la vision par ordinateur, le traitement de la parole, le traitement automatique des langues, mais aussi le traitement des signaux faibles.
Accroître l'essor du paradigme technologique
2,5
milliards d'euros du plan France 2030 dédiés à l'intelligence artificielle.
L’IA, une priorité stratégique pour la France
Il devient impossible d’imaginer, de produire ou de distribuer un bien ou un service sans que sa conception, sa fabrication, sa production, voire sa consommation, ne nécessitent de recourir aux technologies numériques. L'IA peut elle-même intervenir sur l’ensemble des maillons de la chaîne.
C'est pourquoi, depuis 2018, l'État s'est doté d'une stratégie dédiée, avec une première phase qui a permis de structurer l’écosystème national de recherche et de mettre les forces vives françaises de l’IA en ordre de bataille, en coordination avec ses partenaires et en cohérence avec le plan européen pour l’IA. La seconde phase, lancée en 2022, permet désormais de diffuser l'IA dans l’économie. Les systèmes intelligents devront contribuer à améliorer à la compétitivité industrielle française et plus généralement le bien-être individuel et collectif. L'État a activé pour cela trois leviers principaux : la formation et la recherche ; le soutien à une offre à l’état de l’art ; le rapprochement entre l’offre et la demande en IA.
Des innovations de rupture en IA pour renforcer notre compétitivité et notre souveraineté
L'État fait de l'IA une priorité stratégique et y consacre une stratégie de moyen humain et financier dédiée via le plan France 2030. Depuis 2021, les actions menées ont permis de construire et consolider un leadership français sur les segments considérés comme prioritaire et stratégiques aux niveaux national ou européen et soutient tous types d’acteurs notamment émergents à tous les stades du cycle de vie de leur projet.
Des résultats concrets :
- plus de 600 start-up en IA (+ 24 % entre 2021 et 2023) ;
- 50 % sont rentables ou envisagent de l’être d’ici trois ans ;
- 76 start-up d’IA générative (son, texte, vidéo, image) ;
- 3,2 milliards d'euros levés en 2022 par des entreprises de l’IA ;
- premier en Europe pour les projets d’investissements étrangers en IA ;
- premier hébergeur des centres de recherche et de décision en IA des leaders mondiaux : Google, Meta, Hugging Face, Dataiku, Tata Sons Accenture ;
- les modèles actuels les plus puissants ont été entraînés ou développés en France : Llama 2, Llama 3, Mistral Large, etc.
La France ambitionne d’être à la pointe de toutes les applications de l’IA :
- IA embarquée, pour soutenir les innovations matérielles et logicielles dédiées à l’accélération d’IA dans les systèmes embarqués ;
- IA frugale, avec le soutien du développement et déploiement d’IA peu gourmandes en énergie et en données au service d’objectifs de décarbonation, de transition écologique et énergétique des territoires ;
- IA de confiance, pour développer la confiance « by design » (Grand défi « IA de confiance » et programme Confiance.ai) et dans le cadre d’évaluations tierces (cofinancement de cinq Testing & Experimentation Facilities dans le cadre du programme Digital Europe) ;
- IA générative, qui par sa capacité à explorer, interroger et générer des données nouvelles, représente de très forts potentiels d’innovation et de gains de productivité dans de nombreuses activités humaines.
Ces différents axes nécessitent par ailleurs de répondre à un certain nombre d’enjeux : une infrastructure cloud souveraine, des ressources de calcul massives et des efforts d’adoption à grande échelle. L'État, via France 2030, s’attelle à répondre à chacune de ces conditions de réussite.
Plus de 600
startups en IA créées en France entre 2021 et 2023.
Créer, transformer et adapter les formations en intelligence artificielle
Afin de répondre à la demande de formation sur l’ensemble des besoins des secteurs concernés par le plan France 2030, l’État a mis en place le dispositif « Compétences et métiers d’avenir » (CMA) pour soutenir les projets des établissements d’enseignement supérieur et d’autres organismes de formation sur l’ensemble des objectifs de France 2030.
L’intelligence artificielle est particulièrement concernée : former des cohortes de jeunes et d’actifs à savoir développer, intégrer ou travailler avec l'IA est un prérequis indispensable au succès de la stratégie d’accélération en IA. Il s’agit d’un socle essentiel pour soutenir l'émergence d’emplois qualifiés sur toutes les strates de qualification : spécialistes, professionnels aux qualifications intermédiaires, actifs acculturés, etc.
