Pansements, lunettes correctrices, préservatifs, thermomètres, pacemaker, scanner médical, etc. : le terme « dispositif médical » (DM) regroupe un nombre très important de produits de nature et de destination variées.
La robotique et l’imagerie transforment les techniques interventionnelles et chirurgicales, moins invasives, moins douloureuses et plus ciblées. L’analyse des grandes masses de données issues de l’imagerie, des tissus, de la génomique ou des microbiotes permet, avec l’intelligence artificielle, de mieux comprendre les maladies. Cette analyse détecte les marqueurs prédictifs qui définissent stratégies thérapeutiques et surtout stratégies de prévention personnalisées.
Les progrès rapides et l’utilisation de plus en plus massive d’outils issus tant de la robotique – notamment les robots chirurgicaux – que de l’intelligence artificielle (IA) ouvrent de nouvelles perspectives dans le monde de la santé. Ces évolutions majeures permettent de réduire les traumatismes post-opératoires pour les patients et d’améliorer la qualité du geste chirurgical pour les médecins. Toutefois, la filière, composée de 1400 entreprises, est confrontée à des défis stratégiques qui limitent son essor : évolution du cadre réglementaire, partage de données ou encore confiance du monde médical et des acteurs économiques.
Afin d’améliorer la prise en charge des patients et des personnes en situation de handicap et de contribuer à réindustrialiser la France, en février 2022, l'État a lancé le Plan « Dispositifs médicaux innovants » de France 2030 pour soutenir la filière française des Dispositifs Médicaux (DM), dans un contexte d’évolution réglementaire majeure (re-certification de l’ensemble des produits disposant déjà d’un marquage CE).
Le Plan est construit dans une logique de maturité des projets : innovation, démonstration, industrialisation et accès au marché.
Quatre grands défis d'innovation ont été lancés pour accélérer le développement de dispositif médicaux sur des thématiques cibles (robotique au bloc, implants au long cours, numérique en santé mentale, et numérique pour le bien vieillir), avec pour cible leur mise sur le marché à cinq ans.
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projets de dispositifs médicaux portant sur la production d’équipements, de dispositifs de soins courants, ou encore de réactifs de laboratoire.
Se former aux dispositifs médicaux avec le projet ArcliMèd
Le plan France 2030 finance ArcliMèd, qui vise à former 200 professionnels en affaires réglementaires pour les dispositifs médicaux par an à l’issue du projet, répondant ainsi aux exigences réglementaires récentes.