Développer des trains nouvelle génération
Le secteur des transports et de la mobilité fait face depuis quelques années à des mutations industrielles et de services importantes, en lien notamment avec la transition écologique et la révolution numérique. La crise sanitaire a par ailleurs affecté fortement les transports de personnes et de marchandises, et pourrait avoir des impacts à long terme sur les modèles de marché.
Moins consommateurs d’énergie, plus légers, moins chers à mettre en place et à entretenir, pour les rames comme les rails, ces trains de nouvelle génération auront de nombreux atouts. Ils permettront également d’expérimenter de nouvelles techniques de travaux et de maintenance.
Le développement du train léger doit permettre de proposer des solutions adaptées pour l’exploitation et le renouveau des petites lignes ferroviaires, qui participent à la cohésion des territoires, en lien avec le plan d’action gouvernemental en faveur des lignes de desserte fine du territoire lancé en février 2020. Des trains plus légers, moins coûteux, des éléments de voies et de signalisation plus sobres, doivent permettre de créer un cercle vertueux : baisser les coûts, développer l’offre de transport en augmentant le nombre de trains, attirer plus de voyageurs, et ainsi améliorer l’équation économique de ces lignes.
Le « TGV du futur » et le « Train léger »
L’État finance via France 2030 le « TGV du futur », le TGV-M développé par Alstom (Belfort) et le projet Train léger innovant de la SNCF, en partenariat avec l’entreprise Texelis, basée à Limoges. L’objectif est de développer ces trains au sein d’un système ferroviaire simplifié.
Le TGV-M, futur TGV INOUI, devrait entrer en circulation au deuxième semestre 2025, sur l’axe Sud-Est, après avoir été présenté en avril 2024. Son design est l’œuvre de l’Agence française pluridisciplinaire et experte de la mobilité (AREP) et d’une agence japonaise, Nendo.