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Le cinéma etl'animation de demain

Relever le défi des transitions numérique et environnementale des industries culturelles et créatives

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les capacités de tournage en France d'ici à 2030.

Les marchés mondiaux du cinéma, de l’audiovisuel et du jeu vidéo connaissent une vitalité sans précédent et se caractérisent par une explosion de la demande de contenus. 

La production cinématographie et animée est au cœur de la culture française et de son industrie culturelle. Cette filière connaît aujourd’hui des transformations profondes et doit relever le défi des transitions numérique et environnementale et faire face aux visées hégémoniques de grands acteurs extra-européens. 

Depuis 2021, l'État fait de la production cinématographique et d'animation une priorité avec l'objectif de doubler les capacités françaises de tournage.

Une ambition inédite pour les industries créatives françaises et la production de contenus

Toutes les projections le confirment : la croissance du secteur va se poursuivre et le volume des productions culturelles pourrait doubler d’ici 2030. Les perspectives sont sans précédent pour tous les acteurs de la création et de la production. Cette dynamique est amplifiée par l’évolution de notre cadre réglementaire qui a intégré les plateformes (Netflix, Amazon, Disney +, etc.) au financement de la création française et européenne à hauteur de 20 % minimum du chiffre d’affaires qu’elles réalisent en France, ouvrant de nouvelles opportunités pour la filière. Après deux années marquées par la pandémie, l’année 2022 est venue confirmer la dynamique française : le secteur a investi 2,4 milliards d’euros dans la production (cinéma et audiovisuel), auxquels s’ajoutent près de 600 millions d’euros de dépenses pour les tournages internationaux (+ 48 % par rapport à 2021).

Dans le domaine du cinéma, de l’audiovisuel et du jeu vidéo, la France doit se positionner en leader européen en se dotant de « Grandes fabriques de l’image » réunissant le meilleur des studios de tournage, des studios numériques et de la formation. Cette ambition industrielle est au service de notre souveraineté culturelle, car elle mettra entre les mains des créateurs les meilleurs outils pour faire valoir leur talent. Au-delà de cet enjeu, il s’agira d’offrir à la jeunesse, dans toute sa diversité sociale, des débouchés professionnels dans une industrie qui pourra s’ouvrir massivement. Il s’agira aussi d’opérer la transformation écologique des filières pour réduire l’empreinte carbone de la production d’images.

La « Grande Fabrique de l'Image », un dispositif de financement dédié à la production cinématographique et animée

Si la France dispose de nombreux atouts, la croissance forte de la production audiovisuelle agit aussi comme un révélateur des limites auxquelles l'appareil productif français est confronté. Les filières françaises ont besoin de s’engager rapidement dans un vaste mouvement de modernisation pour prendre les meilleures places mondiales et saisir toutes les opportunités de l’internationalisation du marché et de la montée en gamme des productions. L'État a ainsi lancé, via le plan France 2030, une initiative inédite, dotée de 350 millions d’euros pour de faire de la France un leader des tournages, de la production de films, séries et jeux vidéo, de la post production (effets spéciaux notamment) et de la formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Il ne s’agit pas seulement d’un enjeu économique et industriel mais de défendre le modèle d’indépendance, de diversité, de liberté de création et de souveraineté culturelle de la France.

Le dispositif « La grande fabrique de l’image » soutient, depuis 2023, 68 projets ambitieux et innovants sur l’ensemble du territoire réunissant le meilleur des studios, des formations et des compétences. Si toutes les régions métropolitaines et d’Outre-mer sont concernées, l’Île-de-France, l’arc méditerranéen et le Nord ont été identifiés comme des territoires portant des enjeux de développement particulièrement stratégiques. 68 lauréats récompensés dans 12 régions, dont : 

  • 11 studios de tournage ; 
  • 12 studios d’animation ; 
  • 6 studios de jeu vidéo ; 
  • 5 studios d’effets spéciaux et post-production ; 
  • 34 organismes de formation.

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premiers studios de tournage d’envergure internationale bientôt lancés grâce au plan France 2030.

Formations : un effort massif au soutien de l’industrie de production audiovisuelle conjugué à une volonté d’ouverture sociale sans précédent

En matière de formation, les industries cultures et créatives se sont formement mobilisés pour répondre à la forte croissance du secteur. Plus de les 50 projets de formation sont soutenues via le plan France 2030.

Institut Georges Méliès : le numérique au service de la création, de l’inclusion et de la décarbonation

Fondée en 1999 par son directeur général Franck Petita, et localisée à Orly à l’endroit même où Georges Méliès a terminé sa vie, l’école Georges Méliès forme à tous les métiers de la création numérique (animation, jeu vidéo, effets visuels). « Nous formons nos élèves à toutes les étapes de la création et nous souhaitons aujourd’hui les préparer aux métiers du futur dans le domaine de l’image comme les plateaux virtuels, la capture volumétrique ou le pipeline temps réel », souligne le fondateur et directeur de l’école Franck Petitta. En collaboration avec l’INA et l’UPEC, l’École ambitionne, à travers son projet « Artisans de l’Image » soutenu par France 2030, de doubler, en 5 ans le nombre de personnes formées chaque année (de 332 à 670 étudiants).